Urbanisme, Culture, Tarifs des services, trois interventions de l'équipe de gauche.
Urbanisme
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| Claude GERARD Conseiller municipal |
Monsieur le maire, je propose au conseil municipal ma candidature au poste d’adjoint à l’urbanisme, car je dispose de l’expérience requise, d’une connaissance parfaite de l’historique des PLU 2004 et 2012, d’une implication entière dans l’élaboration du projet ViaSilva et la gestion de la SPLA de 2013 à 2014.
Les choix fondamentaux de l’urbanisme de Cesson-Sévigné n’ont pas été remis en cause au cours de ces deux années. Seul le calendrier est affecté par ce manque de consensus de la droite Cessonnaise sur les questions d’urbanisme. Les contraintes réglementaires du SCOT, les objectifs du PLH, les engagements financiers de l’Écocité ViaSilva, l’attractivité de la métropole pour les populations nouvelles ne sont pas acceptés, comme une réalité incontournable, par une grande partie de votre groupe d’élus. Aussi vous multipliez les études pour gagner du temps, mais les projets continuent à se développer rue de Rennes, certes plus lentement, mais sûrement.
Après quatre démissions aux délégations à l’urbanisme, au projet ViaSilva, à la SPLA, Il est temps de trouver un cap, un engagement dans la durée, une vision durable du développement de notre ville qui respecte le tissu pavillonnaire existant, qui conforte l’aménagement paysagé et qui prépare les formes urbaines adaptées à l’accueil de populations nouvelles, ce qui rassurerait les habitants de Cesson-Sévigné.
Communiqué à Ouest-France: "Pourquoi une candidature au poste d’adjoint à l’urbanisme de l’opposition de gauche"
L’urbanisme étant au cœur du développement de la commune, ceux qui la conduisent doivent définir un cap, s’engager dans la durée, disposer d’une vision durable du développement de notre ville qui respecte le tissu pavillonnaire existant, qui renforce son aménagement paysagé et qui prépare les formes urbaines adaptées à l’accueil de populations nouvelles.
Les choix fondamentaux de l’urbanisme de Cesson-Sévigné n’ont pas été remis en cause au cours de ces deux années. Seul le calendrier est affecté par ce manque de consensus de la droite Cessonnaise sur les questions d’urbanisme. Les contraintes réglementaires du SCOT, les objectifs du PLH, les engagements financiers de l’Écocité ViaSilva, l’attractivité de la métropole pour les populations nouvelles ne sont pas acceptés, comme une réalité incontournable, par une grande partie de la majorité municipale. Il est à noter que l’urbanisation actuelle de la rue de Rennes est imputable au Plan Local d’Urbanisme (PLU) de 2004, voté par certains élu(e)s de l’actuelle majorité.
Déjà en 2004, l’élaboration du PLU avait été la cause de l’éclatement de la majorité dirigée par Joseph ROZE. Rappelons que ce PLU avait été voté à une très courte majorité 17 voies sur 33. De plus l’urbanisation de la rue de Rennes était déjà au centre des controverses. A l’époque, l’opposition de gauche avait réclamé une étude de définition sur l’axe Est-Ouest, ce qui fut réalisé par l’Agence d’Urbanisme de l’agglomération rennaise, mais jamais intégrée au Plan Local d’Urbanisme de 2004. La majorité de gauche de 2008 à 2014 a élaboré et introduit dans le PLU 2012 des orientations d’aménagement le long de l’axe Est-Ouest pour corriger les effets de l’urbanisation à la parcelle. Aujourd’hui le maire, ignorant le passé, commande de nouvelles études urbaines sur un axe Est-Ouest, déjà très urbanisé. Espérons que les conclusions de ces études soient, un jour, mises en œuvre.
Ces divisions de la majorité, qui ont entraîné le renoncement à défendre le PLU 2012, conduisent à une évolution déraisonnable des droits à construire dans les lotissements, que chacun peut constater et un retard dans le développement de notre ville qui risque de se traduire par une reprise en main de la Métropole, pour éviter le fiasco d’un métro à la campagne.
"Après quatre démissions sur les différentes délégations à l’urbanisme, il est temps de rassurer les habitants de Cesson, avec la désignation d’un adjoint disponible, imprégné de l’histoire de notre ville et capable de mettre en œuvre la ville durable de demain."
Culture
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| Christian ANNEIX Conseiller municipal |
Nous sommes satisfaits de voir se poursuivre une saison culturelle dans le droit fil d’une volonté affirmée dès 2009 d’une programmation éclectique et d’exigence artistique. Une programmation c’est une alchimie, un équilibre, un chemin à proposer. Le souci doit être de favoriser, en effet, l’équilibre entre la connaissance, l’émotion et le divertissement.
Depuis 2008, une direction culturelle compétente, a permis d’installer notre ville à une place privilégiée dans le paysage culturel métropolitain et au-delà. J’émets le vœu que cette situation perdure à l’avenir.
J’ai, malheureusement, quelque doute, à l’annonce de la restructuration envisagée des services. Ce pôle « animation de la ville » regroupant la Direction de l’Action Culturelle et la Direction des Sports et Loisirs, n’annonce, à mon avis, rien de bien pour la politique culturelle de Cesson-Sévigné.
Tarifs des services
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Claude GERARD
Conseiller municipal
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L’augmentation des tarifs de 2% ne nous satisfait pas.
Pourquoi ? Parce ce que l’inflation est à un niveau de 0, les prix à la consommation ont même baissé sur les 12 derniers (-0,2%) et l’augmentation du SMIC est limité à 0,6% !
Une fois de plus, ce sont les familles les plus modestes qui seront pénalisées. Déjà, l’année passée vous aviez engagé de fortes augmentations, alors pourquoi augmenter les tarifs de 2% dans ce contexte ? C’est illogique.
L’augmentation cumulée chaque année va finir par peser lourd sur les ménages !
A ce rythme et sans inflation vous aurez augmenté les tarifs de 14% pendant votre mandature, hors les activités jeunesse plus fortement pénalisées (5% en 2016) ou les prestations funéraires très fortement augmentées en 2015.
"Nous voterons contre."