L’équipe municipale a beaucoup communiqué sur la quatrième fleur. Le temps de la récolte est venu. Nous lui souhaitons réussite.
Cette médiatisation mérite un petit flash-back. En 2011, Cesson perd sa quatrième fleur. La municipalité et les services vivaient alors une période charnière parce que la priorité des élu(e)s de gauche était de repenser le fleurissement dans un esprit de développement durable.
Le bilan du fleurissement tel qu’il avait été pensé dans les années 1990 était sans appel : un budget annuel de plantes éphémères de plus de 100 000 euros, un coût en arrosage exorbitant notamment pour les jardinières suspendues et un temps de travail mobilisant les agents. Une autre manière de gérer les espaces naturels s’imposait avec une réflexion sur la biodiversité, la gestion de l’eau dans un contexte d’économie d’énergie. Un travail de fond a été mené pour porter une politique de gestion différenciée. Cette politique porte aujourd’hui ses fruits.
Parallèlement, pour obtenir la quatrième fleur, de nouveaux critères ont aussi été décidés par le jury. Ces critères croisent désormais ceux de la gestion différenciée.
Le dossier de candidature remis au jury cet été reprend toute la philosophie du DÉVELOPPEMENT DURABLE mis en place dès 2009. En feuilletant ce dossier, nous avons relevé les actions fondatrices de cette politique (2009-2014), que voici :
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- Le dossier ViaSilva avec ses larges corridors paysagers, son parc agro-naturel, son label ÉCOCITÉ.
- Le Prix de Ville la plus sportive. - Page 5
- La remise en service de la Serre municipale.
- Le Salon Délices des Plantes. - Page 7
- La consolidation des équipes espaces verts avec les Emploi d’avenir apprentis.
- L’écopaturage.
- Les jardins de partage. - Page 8
- La stratégie de plantation / patrimoine arboré et travaux d’élagage.
- La gestion des déchets de taille recyclé en BRF
- Le partenariat avec LPO et les nichoirs - Page 10
- Le plan de gestion différenciée à Cesson-Sévigné (2012) - Page 11
- La création de la Rose Viasilva en 2012.
- Les béliers de l’écopâturage.
- La gestion des plans d’eau (plans d’eau/zones humides) . - Page 12
- La gestion différenciée et le fauchage tardif et convention avec les agriculteurs.
- Le Zéro phytosanitaire (2009). - Page 13
- La signature de la Convention des Maires (2009) pour le Climat et l’énergie.
- La rénovation du Parc public d’éclairage (2012-2014) et la coupure nocturne des éclairages.
- Politique achats et circuits courts.
- L ‘achat de vélos et automobiles électriques.
- Les chaufferies bois. - Page 14
- Recrutement d’un cadre responsable des équipes des espaces verts. - Page 16
- La création des dossiers thématiques dans le
- CIM, notamment le développement durable. - Page 17
- Le marché Bio.
- Le soutien aux AMAP.
- La convention avec l’écomusée : l’écopâturage.
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| @ Photo, Luc Brient |
Finalement, ce mode de gestion plus respectueux des cycles naturels et économe en ressources porte un projet de vie en harmonie avec la nature, aujourd’hui reconnu, par tous.
Nous nous en réjouissons !
Marque que Cesson-Sévigné fut en avance sur son temps pour le développement durable.
